Ce vendredi 28 mars 2025, à Tshikapa, s’est clôturé un atelier de revue et de validation des données sur la santé sexuelle et reproductive.
Ledit atelier a inclus les soins complets d’avortement centrés sur la femme, pour le module complémentaire SR (santé de la reproduction) dans le SNIS (système national d’informations sanitaires) couvrant la période de janvier 2024 à février 2025.
Pendant deux jours, soit du 27 au 28 mars 2025, 40 participants, issus des 16 formations sanitaires des trois (3) zones de santé (Kanzala, Kalonda Ouest et Tshikapa), se sont réunis pour passer en revue les données de santé sexuelle et reproductive. Les participants ont également bénéficié de formations spécifiques sur la collecte, le traitement, l’analyse et la transmission des données.
Cet atelier a été lancé par le chef de Division de la DPS Kasaï, Dr Louis Tshulo, en présence des cadres de la DPS, des médecins coordonnateurs provinciaux PNSR, PNSA, des trois médecins chefs de zones de santé, des infirmiers superviseurs, des prestataires, ainsi que de l’équipe de suivi et d’évaluation d’IPAS.
Cet événement a permis d’évaluer l’état actuel de la collecte et de l’utilisation des données de santé reproductive dans les zones de santé et établissements sanitaires ciblés. Il a également permis d’examiner les données collectées via le module complémentaire pour identifier les tendances, les lacunes, les erreurs ou les incohérences.
Le module complémentaire est le résultat d’un processus inclusif au niveau national, sous le leadership de la Direction Nationale du Système d’Informations Sanitaires, en collaboration avec le Programme National de Santé de la Reproduction et l’ensemble des parties prenantes de la santé de la reproduction en RDC.
Au cours de la session, des exercices pratiques de remplissage du registre SCACF et du canevas du module complémentaire SR ont été réalisés pour améliorer la qualité des données, qui nécessite encore des efforts considérables pour atteindre les normes de qualité.
« L’objectif est de disposer de données de qualité pour éclairer les décisions et améliorer les politiques en matière de santé reproductive. Ces données sont essentielles pour permettre aux autorités de prendre des mesures adaptées aux besoins de la population et pour suivre les progrès accomplis dans le domaine des droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) », a déclaré Joseph Ngwanza, chargé de suivi et évaluation à IPAS.
À la fin de cet atelier, les participants se sont engagés à mettre en œuvre les mesures correctives adoptées à l’issue de la rencontre, afin de garantir la qualité des données et la pérennisation du module complémentaire.
Signalons que cet atelier a été organisé par la Division Provinciale de la Santé du Kasaï, avec le soutien technique et financier d’IPAS.
Isidore Nkaya Keshi, depuis Tshikapa