Chaque année, le 23 avril, la Journée mondiale du livre est célébrée à travers le monde, rendant hommage à la richesse de la littérature et à ceux qui contribuent à sa création. Cette journée met en lumière l’importance des livres dans notre société et souligne leur rôle fondamental dans la culture et l’éducation.
Avec l’émergence du numérique, un nombre croissant d’auteurs choisissent de publier leurs travaux en ligne. Cette tendance a engendré une certaine dévaluation des livres imprimés, car de nombreux lecteurs préfèrent désormais le format numérique. Cette évolution soulève des questions sur la pérennité du livre papier face à la montée des technologies numériques.
Dans son ouvrage « Réflexions sur la Culture de la lecture en RDC », Maître Claude Mpunga Yende explore les avantages des deux formats de livres, tant électronique qu’imprimé. Il souligne que, bien que « le numérique offre des bénéfices indéniables, le livre imprimé conserve une place essentielle dans la culture de la lecture ».
L’auteur met en avant plusieurs atouts du livre imprimé, notamment l’intimité qu’il crée entre le lecteur et l’ouvrage, ce qui aide à réduire la fatigue oculaire. Claude Mpunga insiste sur le fait que » le livre papier ne sera pas relégué au second plan et qu’il continuera à prospérer, en dépit des avancées technologiques ».
D’un autre côté, le livre électronique présente également des avantages, tels que la possibilité de télécharger facilement des ouvrages, le confort de lecture grâce à des options d’agrandissement de texte, et la réduction de l’utilisation du papier. Ces caractéristiques rendent le format numérique attrayant pour de nombreux lecteurs, particulièrement ceux qui privilégient la praticité.
Enfin, l’auteur aborde la nécessité pour les lecteurs de s’adapter aux nouvelles technologies, tout en exprimant une préférence pour le livre imprimé. Il met en garde contre le risque que le livre électronique affaiblisse les capacités cognitives des utilisateurs, comme la mémoire et la concentration. Il souligne également que » la transition vers le numérique exige une culture et des compétences spécifiques pour éviter que les lecteurs ne se perdent dans un océan d’informations ».
La Journée mondiale du livre, instaurée par l’UNESCO en 1995, rappelle l’importance des mots et de la lecture dans notre société.