Le cardinal Ambongo qui avait remplacé le Cardinal Monsengwo, d’heureuse mémoire, s’est fait découvert en RDC et dans le monde par ses prises de position en faveur des droits humains, de la justice, de la démocratie mais surtout en faveur des pauvres. Ce qui constitue un point commun avec le défunt Pape François qu’on a surnommé affectueusement «le Pape des pauvres».
Son engagement a sucité l’attention du pape en le nomant parmi ses neuf conseillés de la curie romaine et l’un des plus consultés et écoutés. La venue du Pape à Kinshasa en janvier 2023, ponctuée par une organisation presque parfaite entre l’église catholique et le pouvoir du président Félix Antoine Tshisekedi, était le couronnement.
Ce jour là, on a remarqué la présence des Congolais et étrangers de tous les horizons et plus particulièrement les opposants au régime actuel en union des prières. C’était le cas de Moïse Katumbi, accompagné de son conseillé spécial, Salomon SK Della et Martin Fayulu, accompagné de sa chamante épouse.
À tout Seigneur tout honneur, le président de la République n’avait pas lésiné sur les moyens pour que la RDC puisse porter sa plus belle robe et écrire l’une des plus belles pages de l’histoire de notre pays, comme l’avait prédit Patrice Lumumba.
À l’étape du Palais de la Nation, j’étais témoin occulaire et aurriculaire de l’événement, invité par le protocole d’Etat parmi les personnalités du pays.
Le discours prononcé par les deux chefs de l’Etat, celui du Vatican et celui de la RDC, était à la hauteur de l’événement.
Le président Félix Tshisekedi avait salué l’engagement du Souverain pontife en faveur de la souveraine, de l’intégrité mais surtout de la paix en RDC. A son tour, le Pape avait demandé sans ambages et détours que les puissances enlèvent leurs mains dans les affaires de la RDC.
Si Le Cardinal Fridolin Ambongo devenait Pape, donc chef mondial de l’Eglise catholique romaine mais aussi président de l’Etat du Vatican, ce serait une fierté pour la RDC et l’Afrique. Un événement grandeur nature comme lors de l’élection de Barack Obama.
Fridolin Ambongo jouit, en plus, d’une intelligence, d’une prestance et d’un courage digne d’un leader.
Dans la communion des prières, accompagnons notre Cardinal au conclave jusqu’à la fumée blanche.
Moïse Moni Della
Porte-parole du peuple