Lors de la 43e réunion du Conseil des ministres tenue le 9 mai 2025, le ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu, a présenté les avancées du projet de partenariat stratégique entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’AS Monaco, visant à renforcer la visibilité et le développement du football.
Il a souligné que « ce club a une histoire marquante dans le football mondial et entretient un lien particulier avec notre pays. »
« Nombreux sont les joueurs d’origine congolaise qui ont évolué ou fait leurs premiers pas dans ce club, à l’instar de Chris Shabani Nonda, Dieu merci Mbokani, Marcel Tisserand, ou encore Benoît Badiashile, » a rapporté la ministre de la Culture, Yolande Elebe, lors de la lecture du compte-rendu.
Et de poursuivre :
» Un partenariat avec l’AS Monaco offrirait à la République Démocratique du Congo une plateforme de visibilité exceptionnelle, grâce à l’image des marques associées, au prestige et à la notoriété, améliorant ainsi sa perception à l’international et attirant potentiellement des investisseurs dans le secteur du sport, ainsi que dans d’autres domaines tels que l’économie et l’industrie sportive ».
Selon la même source, des initiatives de communication conjointe seront mises en place à travers des campagnes promotionnelles, mettant en avant la culture, le tourisme et le potentiel économique du pays, touchant un public international diversifié. Cela inclura des événements et des matchs amicaux organisés en RDC ou à Monaco, ainsi que la présence du pays sur les supports de communication du club.
La formation des jeunes joueurs constitue une autre dimension cruciale de ce partenariat envisagé.
Celle-ci rejoint deux points importants des objectifs du gouvernement, à travers le ministère des Sports : la nécessité d’établir une académie des sports et la construction prochaine d’un institut national des sports et de la performance, fruit du partenariat franco-congolais. Ce projet de partenariat est prévu sur une durée de trois ans.
Il implique également d’autres secteurs clés du gouvernement, tels que le tourisme, le commerce extérieur, les finances, l’économie, et la santé, entre autres.
Le ministre des Sports et Loisirs a précisé que ce partenariat ouvrirait de nouvelles perspectives sportives et économiques pour toutes les parties prenantes, car il s’agit d’un échange structurant.
Pour l’avenir, ce projet ambitieux vise à dépasser le cadre strictement sportif et à établir un modèle de coopération durable.
En conclusion, le Conseil a pris acte de cette note d’information.