La journée du 20 mars 2025 est marquée par la clôture d’un atelier significatif centré sur l’évaluation de l’écosystème de la Communauté de Protection des Enfants (CTS) à Tshikapa (Kasaï).
Cette activité présidée par Alphonsine Bundu Luzanga, Ministre Provinciale du Genre, a réuni plus de 40 participants pour la plupart ministres, élèves et chefs de division.
Cette assemblée a eu pour objectif d’explorer de manière collaborative les défis posés par les mariages précoces et les grossesses précoces, en se concentrant sur la nécessité d’une approche intégrée.
La province du Kasaï est l’une des plus affectées par le phénomène des mariages précoces.
En effet, plus de 29 % des filles se marient avant l’âge de 18 ans, ce qui les prive non seulement de leur enfance, mais également de leurs opportunités éducatives.
Joseph Nguanza, responsable de suivi et évaluation à l’Organisation Internationale « IPAS », a souligné l’importance de ce dialogue.
» Ce dialogue avait pour but d’évaluer de manière approfondie l’écosystème CTS au Kasaï, en identifiant les facteurs contribuant au mariage des enfants, à la grossesse des adolescentes et au décrochage scolaire, afin de formuler des recommandations stratégiques pour améliorer la situation des jeunes filles », a-t-il déclaré.
Pendant des deux jours de l’atelier, du 19 au 20 mars 2025, l’outil d’évaluation Nexus CTS a été présenté aux participants. Des travaux de groupe ont été organisés, permettant aux acteurs de formuler des recommandations pertinentes et de développer un plan d’action concret pour atteindre les résultats escomptés de l’approche CTS au Kasaï.
Isidore Keshi depuis Tshikapa
