24 avril 2016 – 24 avril 2025, neuf ans, jour pour jour, depuis que Papa Wemba, a quitté la terre des hommes, le micro à la main sur le podium…
Né Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba en juin 1949 dans l’actuelle province du Sankuru, sur le territoire de Lubefu, Papa Wemba a marqué, de son génie, l’histoire musicale de la République Démocratique du Congo (RDC) tour à tour dans Zaïko Langa-Langa, Yoka Lokole et enfin Viva la Musica.
Sa carrière de Papa Wemba, débutée en 1969, a été jalonnée de succès, et ses compositions continuent de résonner dans le cœur des mélomanes même après sa mort.
Sa discographie impressionnante compte de centaines de chansons réparties sur 46 albums studios. Parmi les plus marquants, on peut citer « Foridoles », « Fula Ngenge » et surtout « Emotion » classé 14ème dans le Billboard aux États-Unis…
Outre ses prestigieuses collaborations avec Youssou Ndour, Peter Gabriel, Éric Clapton, Papa Wemba s’est aussi dans une autre dimension comme acteur principal dans le film de Benoit Lamy et Ngangura Mwenze, « La vie est belle » (1987); comme figurant dans « Black Mic Mac » avec Isaac de Bankolé, et dans « Combat des fauves » (1997).
Gourou de la Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes (SAPE), Papa Wemba s’est forgé par ailleurs une réputation respectable dans les milieux de la Haute-couture, au point de défiler comme mannequin.
En hommage à cet artiste au talent pluriel qui a porté haut les couleurs de son pays, un deuil de trois jours a été décrété au lendemain de son décès, marquant ainsi l’impact indélébile qu’il a laissé dans le cœur de ses compatriotes et au-delà. Papa Wemba forever…
Christian Lotendo
