La population de la localité de Bena Ditutu, située dans le groupement de Bakwa Nsumpi au secteur de Mukumbi, a exprimé ce 30 avril son mécontentement face à la multiplication des barrières illicites dans le territoire de Lupatapata, et en particulier celle érigée à Katekelayi.
Ces barrières, considérées comme des entraves à la liberté d’action des citoyens, sont devenues un véritable casse-tête pour les résidents qui peinent à vaquer à leurs occupations quotidiennes.
Les habitants de Katekelayi dénoncent le fait que le passage à cette barrière est conditionné par un paiement de 2000 Francs congolais pour les vélos et de 5000 Francs congolais pour les motos.
Cette pratique, qui s’apparente à une forme de racket, ne fait qu’aggraver les conditions de vie des citoyens déjà confrontés à de nombreuses difficultés.
De plus, les accusations portent sur le chef du village de Bena Ditutu, que la population soupçonne de complicité dans l’établissement de cette barrière illicite. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la transparence et à la justice au sein des autorités locales, et remet en question la responsabilité des dirigeants face aux abus dont souffre la population.
Dans ce contexte, le chef de secteur de Mukumbi, Fernand Kalenga Mukuna, a condamné ces actes qu’il qualifie de « tracasserie ».
Il a exprimé son indignation face à ces pratiques qui entravent le bon déroulement des activités économiques et sociales de la population. En mettant en garde les auteurs de ces abus, il appelle à une prise de conscience collective afin de restaurer un climat de confiance et de sécurité au sein de la communauté.
Dans l’attente d’une solution durable, les habitants de Lupatapata continuent de réclamer leur droit à la liberté de circulation et à une sécurité renforcée face à ces pratiques illégales qui gangrènent leur quotidien.
