La Société Civile du Congo (SOCICO) a effectué, ce 26 avril, une visite au camp de Kikongo, situé dans le quartier Katanika, qui abrite plus de 3 000 déplacés de guerre en provenance du Kivu.
Dans le cadre du projet Global Refugee Leaders Forum, qui se concentre sur la protection des migrants forcés, notamment les réfugiés, les déplacés, les sinistrés et les apatrides, quelques membres de la SOCICO ont ressenti avec amertume la situation critique que traversent ces déplacés de guerre.
« Nous menons une vie pénible. Nous n’avons pas accès à une eau potable et nous dormons à même le sol. Il est urgent et nécessaire de nous assister », a déclaré Madame Espérance Fitina, la vice-présidente des déplacés.
Kilihoshi Musikami Pecos, Directeur Exécutif chargé du programme et de la mobilisation dans la province du Tanganyika, a fait un constat amer. Et il a demandé au gouvernement, tant national que provincial, ainsi qu’aux organisations non gouvernementales, de venir soulager les larmes de ces Congolais victimes de la guerre de l’Est.
« À notre tour, nous nous donnerons de la tête aux épaules pour plaider auprès des partenaires afin d’assister ces paisibles citoyens », a-t-il ajouté.
Ces déplacés qui vivent à Katanika, site de leur accueil, comprennent de nombreuses veuves et des orphelins, et mènent une vie précaire.
Il est à noter que plusieurs organisations actives dans la prise en charge des personnes vulnérables ont, depuis quelque temps, lancé, sous la houlette de l’exécutif provincial, un processus d’identification de tous les déplacés de guerre en provenance du Kivu afin d’envisager leur assistance.
Mukalay Banza Thomas Paulson, depuis Kalemie
