La province de l’Ituri, en proie à une violence armée persistante, voit le travail des journalistes être entravé gravement.
Le constat dressé est celui de Journaliste en Danger (JED) antenne de l’Ituri. Dans cette province, l’accès à l’information pour les professionnels des médias est considérablement restreint.
Cette situation, dénoncée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, met en lumière les risques encourus par ceux qui cherchent à informer la population.
La violence armée limite physiquement l’accès aux sources d’information. Les zones de conflit sont souvent inaccessibles, et les journalistes risquent leur vie en tentant d’y pénétrer.
Ce qui fait que la peur et l’autocensure sont omniprésentes. Les sources craignent des représailles, et les journalistes hésitent à publier des informations qui pourraient mettre leur sécurité ou celle de leurs proches en danger.
Ce climat d’insécurité compromet la liberté de la presse et empêche la population d’accéder à une information fiable et objective.
Face à cette situation critique, Freddy Upar, chef d’antenne de JED en Ituri, plaide pour l’amélioration de la situation. « Il est crucial que les autorités congolaises prennent des mesures concrètes pour garantir la sécurité des journalistes et leur permettre d’exercer leur métier librement » a-t-il demandé.
D’ajouter : »Cela passe par la protection des journalistes, la lutte contre l’impunité des auteurs de violences contre la presse, et la création d’un environnement propice à la collecte et à la diffusion de l’information ».
De ce fait, seule une action déterminée permettra de lever les obstacles à l’accès à l’information en Ituri et de garantir le droit fondamental à l’information pour tous.
John Mawa Rutarwa.
