Le lundi 21 avril 2025, lors d’une entrevue téléphonique accordée à RTNC.CD, Israël Bongo, un jeune chercheur en environnement et gestion des ressources naturelles, a proposé des solutions innovantes face aux dégâts provoqués par les fortes pluies et les vents violents qui frappent la ville d’Inongo, dans la province du Mai-Ndombe.
Au cours des dernières semaines, Inongo a subi des dégâts pédologiques graves en raison des intempéries, entraînant la destruction régulière de maisons et de routes, tant dans la ville qu’en périphérie. Cette situation désolante est aggravée par la pression exercée sur les écosystèmes forestiers et aquatiques.
Israël Bongo souligne que 56 % de la population mondiale, soit environ 4,4 milliards d’habitants, vivent actuellement en milieu urbain.
» Ce phénomène d’urbanisation devrait se poursuivre jusqu’en 2050, avec un doublement du nombre de citadins. Dans la province du Mai-Ndombe, l’exode rural et l’explosion démographique ont conduit à une extension rapide d’Inongo, sans plan d’aménagement, créant ainsi une pression supplémentaire sur les écosystèmes forestiers et aquatiques », a-t-il évoqué.
Selon lui, cette urbanisation incontrôlée entraîne des conséquences néfastes sur l’environnement .
» Cette expansion désordonnée de la ville a des répercussions négatives sur l’environnement. À Inongo, de nombreux habitants construisent sans tenir compte de la gestion de l’espace et de l’impact que cela a sur les arbres environnants », a-t-il rappelé.
Et de poursuivre :
» Pour remédier à cette situation, je recommande à chaque habitant de planter au moins trois arbres fruitiers dans leur parcelle, ce qui contribuerait à protéger les résidents et à restaurer l’équilibre écologique ».
Il appelle également les autorités urbaines à élaborer un plan d’aménagement actualisé, tenant compte des zones à risque, tout en renforçant la sensibilisation sur l’importance de la gestion des ressources naturelles.
Notons que, selon le chercheur Bongo, les solutions à ces défis environnementaux ne » viendront ni de l’Occident ni de l’Orient, mais dépendront plutôt de la volonté des habitants de Mai-Ndombe de mieux gérer leurs ressources naturelles ».
