La ville de Mbujimayi, chef-lieu de province, est aujourd’hui confrontée à une recrudescence préoccupante de comportements portant atteinte aux bonnes mœurs, menaçant directement l’éducation des adolescents.
Les quartiers Latin, Tshiasasa, Kalundu, Misesa, Kajiba et Dubaï sont identifiés comme des épicentres de délinquance, théâtres de scènes odieuses et impudiques, particulièrement visibles lors de cérémonies funéraires.
Des individus des deux sexes, souvent à moto, défilent parfois quasiment dénudés, proférant des chants orduriers à connotation sexuelle, sans le moindre respect des convenances.
Interrogés ce mardi 29 avril 2025, plusieurs parents de Mbujimayi dénoncent l’indifférence des autorités urbaines :
« Monsieur le journaliste, la situation est grave. Nous nous interrogeons sur l’inaction des autorités urbaines et des services de maintien de l’ordre. Notre responsabilité est d’éduquer nos enfants selon nos traditions, mais nous sommes confrontés à une dérive morale inquiétante, particulièrement visible lors des deuils. Nos filles sont exposées à l’opprobre, agressées par des injures et des scènes à caractère pornographique orchestrées par des professionnels du sexe dans nos quartiers.
Qu’est-ce que la mairie de Mbujimayi attend-elle pour faire respecter l’ordre public ? Le deuil a-t-il perdu son essence de moment de recueillement et d’introspection ? », s’est interrogé ce citoyen préoccupé.
Les protagonistes de cette dérive morale exhibent sans vergogne leurs parties intimes, arborant des tenues indécentes, sans considération pour la collectivité.
