Le gouvernement de la République Démocratique du Congo envisage de lancer bientôt le processus «d’identification biométrique de tous les citoyens» de ce pays où le dernier recensement de la population remonte à 1984.
Une autre campagne d’identification biométrique de tous les citoyens [congolais] est envisagée en vue de doter la RDC d’un registre national de la population d’ici à 2023.
C’est dans cette perspective que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Denis Kadima et son collègue de l’Office national de l’identification de la population (ONIP) se sont retrouvés cette semaine à Kinshasa pour harmoniser les vues.
Cette initiative du gouvernement est soutenue par les militants et cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).
A en croire Luc Kabunangu, ce processus va aboutir à « mettre hors du territoire national » tous les étrangers usurpateurs à l’instar des rwandais qui occupent actuellement Bunagana.
«C’est une stratégie pour combattre infiltration et occupation du pays par les étrangers usurpateurs de nationalité tels les Rwandais. Congolais tenus d rester mobilisés derrière Commandant suprême d FARDC et soutenir ttes stratégies de lutte contre cet ennemi barbare » a déclaré ce vendredi ce cadre du parti présidentiel.
Il sied de souligner que l’ONIP est sous tutelle du ministère de l’intérieur. Il a trois missions : l’identification systématique de la population, la constitution et l’entretien du fichier général de la population qui va assurer la traçabilité de chaque individu, de sa naissance à la mort ainsi que l’octroi de la carte d’identité à la population.
La rédaction
