Le palais du peuple de Kinshasa abrite, depuis ce lundi 3 octobre, les travaux préparatoires de la 27ème convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique (PRECOP27), et ce, en marge de la 27ème session de la conférence des nations unies sur le changement climatique (COP27) qui se tiendra en novembre prochain, en Égypte, sous le thème : « unir le monde pour lutter contre le changement climatique ».
Après les allocutions prononcées par différentes personnalités, dont le premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, et la vice première ministre en charge de l’Environnement et développement durable de la RDC, Eve Bazaiba, les travaux se poursuivent en panel constitué de 64 ministres ayant en charge les questions de l’Environnement et du Climat, venus de quatre coins du monde.
Du haut de la tribune, le chef de l’exécutif national congolais a appelé les participants à adopter une position commune contraignant certains État de poursuivre, voire augmenter les efforts d’attenuation des émissionsl de gaz à effet de serre.
« J’ose espérer que les échanges s’étendront sur les cas de force majeure suite auxquels certains pays européens sont retourné à l’usage des sources d’énergies polluantes qu’ils avaient préalablement bannies, afin d’éviter à leurs peuples les conséquences incalculables d’un déficit en énergie que leur a imposé la guerre en Ukraine « , a-t-il dit.
La vice première ministre en charge l’Environnement a confié que la
cérémonie de ce jour a une portée historique pour la RDC, pays solution du changement climatique.
Elle a fait savoir le rôle que joue la RDC au monde à travers le service éco-systèmique, mais en retour celle-ci ne bénéficie de rien, en dépit de ses 268 millions de forêt humide, et ses minerais stratégiques.
Pour sa part, le ministre des affaires étrangères de la République arabe d’Egypte, désigné président de la COP 27 a, dans son intervention, invité les pays industrialisés à financer rapidement le projet d’adaptation de l’Afrique.
Rappelons que cette conférence se tient après la réunion des scientifiques tenue, en septembre dernier, à Yangambi, en territoire d’Isangi, dans la province de la Tshopo.
La rédaction