La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des ELéctions ( SYMOCEL) a publié, vendredi 7 Juin 2024, sa déclaration mensuelle de mai sur le processus électoral en RDC.
Au cours du mois de Mai finissant, la SYMOCEL a suivi, conformément à son plan, le déroulement des opérations électorales, l’évolution de contexte politique et sécuritaire ainsi que le comportement des parties prenantes face aux enjeux nationaux.
Ladite déclaration globale examine les points majeurs suivants : (i) l’évolution
globale de la mise en œuvre des opérations électorales par la CENI, (ii) la contestation
de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces, (iii) la contestation de l’élection des sénateurs, (iv),le déroulement du contentieux des résultats
provisoires de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs ainsi que, (v) la mise en
place du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale.
A l’en croire, des scrutins de décembre 2023 à la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée
Nationale, 154 jours se sont écoulés, soit 42,29 % des jours d’une année.
De ces mêmes scrutins à la publication du Gouvernement, il aura fallu 161 jours soit 44,11% des jours
d’une année.
Selon le rapport de la SYMOCEL, les grandes innovations de la sortie du Gouvernement reste celles d’avoir une Première Ministre « Dame », d’avoir atteint 31% de représentativité de femme et d’avoir écarté certains faucons.
Il souligne cependant qu’au-delà du sentiment général « mitigé »,
la lutte des faucons a réussi à sacrifier la représentation des personnes vivant avec handicap et des peuples Autochtones autrement dit Pygmées.
L’impression globale dégagée par l’observation de l’ensemble du contexte est celle d’une classe politique et des institutions qui se sont totalement éloignées des besoins de la population, de l’exigence des valeurs et du défi des normes.