Au cours de la réunion du Conseil des ministres du 23 août 2024, présidée par le chef de l’État Félix Tshisekedi, le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a fait le point des réformes structurelles prioritaires, préalables à l’appui budgétaire de la Banque Mondiale.
Il a rappelé la nécessité pour le Gouvernement d’accroitre d’une part, la mobilisation des ressources domestiques, et d’autre part, les ressources extérieures pour la réalisation du Programme d’actions du Gouvernement.
« Dans cette perspective, le Gouvernement est en discussion avec la Banque Mondiale sur une nouvelle série d’appuis budgétaires dont les décaissements sont projetés en 2024 et 2025, à raison de 500 millions USD l’an », lit-on dans le compte-rendu du Conseil des ministres.
A cet effet, plusieurs réformes structurelles et sectorielles sont envisagées pour :
1. Améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion des finances publiques à travers notamment la mise en place d’un Compte Unique du Trésor, la digitalisation des marchés publics et la rationalisation de la masse salariale ;
2) Améliorer le climat des affaires et promouvoir l’investissement privé à travers, notamment le renforcement et l’automatisation du Guichet Unique de création d’entreprises, l’assainissement des zones économiques spéciales et le renforcement de la sécurité judiciaire et juridique ;
3) Et améliorer l’efficience au sein des administrations publiques et l’offre de services dans les domaines de l’Eau, des Forêts et des Énergies renouvelables, à travers notamment le renforcement de la gouvernance des entreprises et établissements publics, la dynamisation de la finance-climat et du marché de carbone ainsi que des énergies alternatives, l’amélioration de la situation financière de la SNEL et de la REGIDESO;
Au terme de l’audition, le Conseil des ministres a pris acte de cette note d’information du ministre des Finances.