La ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire ( ESU), la professeure docteur Marie-Thérèse Sombo, a lancé, le samedi 10 août 2024, les travaux d’évaluation à mi-parcours du système Licence-Doctorat-Master, LMD.
Elle a, dans son allocution, insisté sur l’importance, après trois ans de la mise en oeuvre du système LMD, de procéder à son autopsie pour voir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché.
« Point n’est besoin de rappeler ici qu’une réforme est évaluée avant, pendant et après. Il est donc normal après cette période d’expérimentation, suivie de la généralisation du système LMD à tous les établissements qu’un temps d’arrêt soit observé pour évaluer à mi-parcours sa mise en oeuvre. C’est dans ce cadre que j’ai institué une Commission nationale d’évaluation chargée de mesurer l’impact, les progrès et les défis de l’arrimage de l’ESU au système LMD « , a déclaré la ministre Thérèse Sombo.
Selon la ministre de l’ESU, les travaux de ces assises qui vont durer 10 jours consisteront concrètement à évaluer les réalisations au regard du cadre logique et des recommandations des États généraux de l’ESU de 2021, à identifier les obstacles rencontrés, à évaluer la pertinence, l’efficacité des actions entreprises et à déterminer les ajustements nécessaires pour une mise en oeuvre réussie.
« Cette évaluation à mi-parcours se veut participative, inclusive, fiable et crédible. Elle procédera par une analyse quantitative et qualitative des données collectées à l’aide d’un questionnaire d’enquête qui a été présenté tout à l’heure et par focus groupe. Ces outils ainsi testés et que j’ai validés seront mis en ligne et à la disposition des établissements dès aujourd’hui. J’invite donc toutes les parties prenantes à s’impliquer et à collaborer pour la réussite totale de ce processus d’évaluation à mi-parcours du système LMD, conformément à l’instruction de la plus haute autorité de l’État », a-t-elle indiqué.
Rappelons que la réforme LMD a été implémentée pour répondre à deux impératifs majeurs, à savoir harmoniser le enseignement supérieur et universitaire en RDC avec des standards internationaux et favoriser la mobilité du personnel enseignant et des étudiants à l’échelle mondiale.
Selon la ministre de l’ESU, ces objectifs sont au cœur de la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et de celle de gouvernement de doter la RDC d’un système académique moderne, compatible, compétitif et capable de former des citoyens bien préparés à relèver les défis du développement du pays.