RDC/FINANCES/ Surmédiatisation des enquêtes de l’IGF:
«C’est la voie obligée pour freiner les antivaleurs devenues insupportables !», Jules Alingete
Le travail qu’abat l’Inspection Générale des Finances du temps de régime Tshisekedi provoque indignation et colère. Très souvent, les personnes épinglées par les enquêtes à tort ou à raison font l’objet d’une réprobation sociale. Nombreux sont ceux qui reprochent à cette institution d’encadrement et de contrôle des finances publiques la surmédiatisation de ses enquêtes.
Au cours d’une interview accordée à la rédaction d’Heshima dont un extrait est parvenue à la rédaction d’Opinion-Info.cd, l’Inspecteur général des finances avoue exploiter cet angle de la surmédiatisation dans le cadre de la redevalibité.
«Il faut que l’auteur des finances qui est donc le peuple lui-même, soit au courant de l’utilisation de son argent», affirme Jules Alingete.
Dans une autre paire de manche, le numéro de l’IGF confirme que les méthodes ne sont plus les mêmes entre l’IGF du temps passé et celle qu’il dirige aujourd’hui.
«Les méthodes anciennes n’ont pas produit des résultats escomptés. À chaque fois que le travail était fait, les personnes citées dans les enquêtes avaient tendance à bloquer les rapports pour qu’ils n’aboutissent pas», avant de signifier que même à l’époque les inspecteurs travaillaient correctement mais leurs enquêtes étaient étouffées.
À l’exemple des audiences foraines tenues souvent dans le but d’empêcher la montée de la criminalité chez les kulunas, Alingete considère la surmédiatisation (qu’il applique après avoir remarqué la lenteur des cours et tribunaux) comme la clameur publique pour pousser l’autorité à agir.
«C’est la voie obligée pour freiner les antivaleurs devenues indispensables», a-t-il martelé.
Par Izuba, in l’opinion-info.cd