Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a, pour des raisons d’exigence salariale, d’équité et de justice sociale, pris l’engagement de mécaniser 50.000 agents certifiés dits “non-payés” (NP).
D’après l’Agence congolaise de presse (ACP) qui relaye la nouvelle, cet engagement suivi de tant d’autres sont contenus dans le protocole d’accord sanctionnant la fin des travaux de la commission paritaire entre le gouvernement et l’Intersyndicale nationale de l’administration publique (INAP), tenus du 11 au 16 septembre 2023 à l’hôtel Sultani, à Kinshasa.
Le gouvernement doit également payer l’équivalent de 130 USD en franc congolais à un huissier de l’administration publique, assurer l’application intégrale du décret du Premier ministre fixant la grille barémique et à convoquer avant la fin de l’année 2023, la commission paritaire pour l’élaboration de la politique salariale.
La source confie que le ban syndical s’est, en ce qui le concerne, pris l’engagement d’accompagner le gouvernement dans ses efforts de mobilisation des recettes en dénonçant tous les cas de fraude, de corruption, de détournement des deniers publics, ainsi que tous les cas d’agents fictifs, de décès de longue date et toute autre forme d’anomalie, qui plombent les fichiers des effectifs et la masse salariale de l’administration publique, y compris le recrutement des nouvelles unités et leur alignement aux primes et salaires.
A noter que ces travaux de la commission paritaire, supervisés par le vice-Premier ministre chargé de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, ont été initiés pour évaluer l’addendum au protocole d’accord du 2 novembre 2021, signé le 5 septembre 2022.
