Le procès des assaillants accusés d’avoir tenté un coup d’État en République démocratique du Congo se poursuit. A l’audience de ce lundi 26 août 2024, les avocats des parties civiles ont présenté leurs conclusions.
Intervenant en premiers, les avocats de la partie civile RDC ont demandé que les accusés, menés par Christian Malanga, versent collectivement la somme de 250 millions de dollars américains en réparation des préjudices subis par l’Etat congolaise.
D’après Me Felly Kalema, il est difficile de chiffrer précisément l’ampleur des dommages infligés à la nation congolaise par le putsch manqué du 19 mai 2024.
Les avocats de la partie civile RDC ont insisté sur le choc psychologique enduré par la population et les atteintes à l’intégrité des institutions nationales. Ils ont souligné la gravité des faits, avec notamment des victimes parmi les forces de l’ordre, ainsi que la destruction de biens publics lors de l’attaque.
Pour Me Tharcisse Matadi Wamba, cette affaire porte préjudice à l’image du pays à l’international en alimentant l’idée d’une instabilité politique. Les plaidoyers se sont attardés sur la responsabilité de chacun des accusés dans cet complot avorté.
Plusieurs jours de procès ont permis de documenter minutieusement le déroulement des événements. À présent, le ministère public doit présenter ses réquisitions avant que les avocats de la défense prennent la parole. Le verdict, attendu prochainement, devrait clore ce procès hors norme.