Après Kinshasa, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a lancé, samedi 15 novembre 2025, la formation de la deuxième vague des nouveaux magistrats à Lubumbashi.
Au total, 374 magistrats entament un cycle de trois mois dans la capitale du Haut-Katanga, pendant que 2.134 autres poursuivent la même formation à Kinshasa.
Dans son discours, le président du CSM, Dieudonné Kamuleta, a exhorté les participants à la discipline, à l’intégrité et à la patience, rappelant que la magistrature est une carrière exigeante. Il a souligné l’évolution historique du corps judiciaire, passé de moins de 3.000 magistrats en 2023 à plus de 8.000 aujourd’hui.
Plusieurs hauts responsables du système judiciaire — notamment le procureur général près la Cour constitutionnelle, Moke Mayele, le premier président de la Cour de cassation, Ndomba Kabeya, ainsi que le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde — ont insisté sur la discipline, la responsabilité, l’éthique et la lutte contre la corruption. Tous ont encouragé les nouveaux magistrats à privilégier la conscience professionnelle et à éviter les dérives.
La Première présidente du Conseil d’État, Brigitte Nsesele, a appelé les futurs magistrats à devenir des artisans de paix et des garants de la légalité, tandis que le procureur général près le Conseil d’État, Mukolo Nkonkesha, a rappelé l’importance de la vertu dans l’exercice de la fonction.
Contexte
Les nouveaux magistrats font partie des 5.000 candidats recrutés en 2022. Un premier groupe de 2.500 avait été nommé en juin 2023, suivi d’un second groupe officialisé en mars 2025. Présentés comme les « magistrats de l’État de droit », ils sont appelés à renforcer la lutte contre l’impunité en RDC.









