L’examen par la Cour constitutionnelle des contentieux de l’élection à la députation nationale a été au centre de l’audience que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accordée lundi à la cité de l’Union africaine, à M. Benoît Luamba, président de la Cour constitutionnelle.
M. Benoît Luamba a déclaré à l’issue de l’audience que le Chef de l’État s’est rendu compte que la Cour constitutionnelle est largement au-delà de deux mois lui conféré par la Constitution, pour l’examen des recours introduits et il voulait en savoir la cause. Il a dit, à ce propos, qu’il a expliqué au Chef de l’État que la Cour constitutionnelle avait réceptionné plus de 1.240 dossiers pendant qu’il n’y a que 7 juges qui peuvent siéger en cette matière.
Pour M. Luamba,” en deux mois, humainement ” ce n’est pas possible. A la question de savoir sa position vis à vis de la réaction de la population face à cette situation, il a répondu qu’il s’agit là d’une matière purement politique et en politique il y a beaucoup de passion, ajoutant qu’il y a eu plus de 15 mille candidats à la députation nationale pour 500 sièges prévus à l’Assemblée nationale.
Ceux des candidats qui n’étaient pas élus ne s’avouent pas vaincus, ce qui, dit-il, explique les 1.240 dossiers de recours.
A une question, il a fait savoir que la corruption est une infraction dans notre législation pénale, il y aura des enquêtes et les coupables seront sanctionnés conformément à la loi, ajoutant que le Président lui a fourni des renseignements qu’il avait sur cette question que les juges vont comparer avec les réalités des dossiers, afin que soient poursuivies les personnes qui seront rendues coupables. ACP/Kayu/DNM/Wet/JFM