La dépouille de William Kanga Masamuna, père biologique du footballeur Guelord Kanga, accusé il y a quelques mois de fausse identité par la Fédération congolaise de football association (FECOFA) dans l’affaire d’usurpation d’identité qui l’opposait à la Fédération gabonaise de football, a été admis le samedi 27 novembre à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa.
Mort à l’étranger et rapatrié à Kinshasa via l’aéroport international de N’Djili, le père de Guelor Kanga devrait être inhumé dans la province du Kongo Central d’où il est originaire.
L’arrivée de la dépouille de William Nkanga Masamuna à Kinshasa rallume le débat dans les rues de la capitale congolaise. Et pour cause, le footballeur Guelord Kanga et son père ont défrayé la chronique sportive suite à un problème d’usurpation d’identité.
Au mois de juin 2021, alors que la Confédération africaine de football (CAF) confrontait Congolais et Gabonais, William Kanga, de nationalité congolaise prouvée, est entré en cavale pour aider son fils Guelor Kanga, qui joue pour la sélection gabonaise, à mentir sur sa nationalité.
Grâce notamment à son faux témoignage, le Gabon est sorti gagnant du contentieux qui l’opposait à la RDC et s’est qualifié au détriment des Léopards, à la 33ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), programmée du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.
Pour des observateurs sportifs, le cas de William Nkanga devrait être une raison de plus pour la FECOFA de bien pouvoir traiter l’identité des joueurs dits binationaux.
