Un procès s’est ouvert ce mercredi 27 août 2025 sur l’esplanade de la mairie de Kikwit.
Le tribunal militaire de garnison a tenu une audience publique consacrée à l’affaire du soldat de deuxième classe Zimurunde Kifaru Sebaraka, du 111ᵉ bataillon basé à Kahemba, accusé d’avoir ôté la vie à son compagnon d’armes, le soldat Tumilandu, à l’aide d’un bâton.
Les faits remontent au 24 mars 2025, dans le village de Lundji, territoire de Kahemba, province du Kwango.
Devant la cour, le ministère public a rappelé la gravité de l’acte, qualifié d’homicide volontaire, et a présenté les éléments de l’accusation pour étayer sa thèse.
L’audience, qui s’est déroulée de 9 heures à 13 heures, a finalement été suspendue. Le tribunal a renvoyé l’affaire à deux jours pour la poursuite des débats, le temps de compléter certains aspects de l’instruction.
Selon le capitaine Antony Mwalushay, directeur de communication de la 11ᵉ région militaire, ce procès traduit la détermination des autorités judiciaires et militaires à lutter contre l’impunité au sein des FARDC, en sanctionnant tout acte de violence, y compris entre militaires.
Esdras Kongo, depuis Kwango
