Lors d’un café de presse tenu ce 17 septembre 2024, André Kabanda Kana, Administrateur Délégué Général de la Minière de Bakwanga ( MIBA) a confirmé que « la production du diamant se fait actuellement grâce aux nouveaux engins ».
Devant les cadres et agents de cette même entreprise, il rassure également que « la relance de la Miba est effective ». Cette effectivité s’accomplit selon lui « surtout avec la décision du gouvernement central à appuyer cette entreprise jadis poumon de l’économie du Kasaï -oriental, avec 70 millions de dollars américains ».
Profitant de cette occasion, il a restitué à ces agents et cadres ce qu’a été sa participation au forum international Chine- RDC.
Il dit avoir exposé « aux opérateurs chinois, les opportunités d’investissement à la Minière de Bakwanga et même dans l’espace grand Kasaï ».
Il a par ailleurs affirmé que « plusieurs contacts ont été renoué avec la possibilité de les voir aboutir à la signature des contrats variés ».
André Kabanda a davantage éclairé l’opinion publique sur l’épineuse question du partenariat Miba – ASA Groupe. Il a souligné qu’ « Asa-Groupe n’existe pas » et une commission était dépêchée au siège provisoire en Afrique du Sud. Cette commission n’a trouvé des traces.
Il poursuit en annonçant qu’il va diligenter une mission en Belgique et en Angleterre pour « s’enquérir des capacités financières de ladite société à participer à la relance de la géante MIBA ».
En conclusion, l’ ADG de la MIBA est revenu sur le dossier qui oppose son entreprise aux autochtones Bakwanga. D’après lui, le « cahier des charges est un droit des autochtones bakwanga et aussi un devoir auquel la Miba ne peut déroger ».