Le Fonds National de réparation fesses victimes, FONAREV a lancé ce 25 juillet, l’opération d’identification des victimes du conflit meurtrier de Kamuina Nsapu dans l’espace Kasaï.
Cette activité a eu lieu à Kananga plus précisément à Mulombodi, un site tragique marqué par des viols collectifs de femmes dans la ville de Kananga avec la participation des gouverneurs de l’espace Kasaï, ainsi que de députés nationaux et provinciaux.
Le directeur général du FONAREV Patrick Fata, a réitéré l’engagement du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, à réparer les préjudices subis par les victimes. Il a lancé un appel pressant à toutes les personnes ayant subi directement ou indirectement les traumatismes liés au phénomène Kamuina Nsapu de se faire identifier auprès des enquêteurs présents.
« Nous sommes ici pour vous dire que l’État ne vous a pas oublié. Notre travail, qui a déjà commencé ici dans l’espace Kasaï, commence par l’identification des victimes. C’est par rapport à ce récit que nous saurons comment intervenir en votre faveur de manière individuelle. Cela nous servira également de référence pour déterminer le type de réparation collective que nous pourrons apporter à votre communauté, selon notre mandat. Après l’identification, d’autres phases suivront. Pour ceux qui souhaiteront aller en justice, nous envisagerons également la construction d’un mémorial afin de ne pas oublier ce qui s’est passé, », a-t-il déclaré.
Accrédité en tant que premier enquêteur de Kasaï-Central, le gouverneur Joseph Moïse Kambulu a procédé à l’identification d’une victime de cette cité, en collaboration avec ses collègues d’autres provinces. Il a remis une carte officielle à cette victime, laquelle permettra d’accéder aux réparations prévues.
Cette opération d’identification, qui a déjà duré un mois, s’étendra sur toutes les provinces du pays et devrait se poursuivre pendant trois mois.
Dieudonné Tshimanga Ntumba depuis Kananga
