C’est à travers une déclaration lue ce mercredi 02 octobre 2024 au troisième jour de leur sit-in organisé à Bunia devant le bureau de la Représentation de la SOKIMO, que les travailleurs de cette entreprise se sont exprimés.
Ils réclament l’audit sur les 13 millions de dollars américains investis à la centrale hydro-electrique de Budana par Southern Energy qui ne les convainc pas , la transparence dans la gestion des lingots d’or emportés par le DG de la SOKIMO, le paiement de plusieurs mois de leurs salaires.
Ces agents publics dénoncent également le manque de transparence dans la retenue de leurs salaires occasionnels au compte de la CNSS, le laxisme dans la mise en valeur de la construction des bureaux dans la concession de la SOKIMO à Dele, le manque de volonté de l’employeur à installer le bureau national de la délégation syndicale et l’intoxication de certaines autorités de l’ituri contre les agents de la SOKIMO.
« Nous aurons l’assemblée générale des travailleurs de la SOKIMO ce jeudi 03 octobre 2024. Si rien ne sera pris en compte parmi nos revendications par les décideurs, nous allons entrer en grève en suivant toutes les procédures édictées par le code du travail pour nous remettre dans nos droits », a renchérit le Délégué Syndical principal de la société minière de kilo-moto à Bunia, Jean Vianney Kasongo Lorima.
Et de poursuivre: »Nous attendons la suspension du DG de la SOKIMO Pitsis Bonongo Tokole par le Ministre du porte-feuille et la résiliation du contrat opaque de Green tech Energy», déclare un autre délégué syndical.
D’autres travailleurs proposent au Chef de l’Etat de nommer à la tête de la SOKIMO un Directeur Général compétent et gestionnaire qui sera en mesure de défendre les intérêts de l’entreprise et des agents tout en étant actif dans les lobbing pour la relance de la SOKIMO.
Olivier nobirabo