Des voix se lèvent pour condamner la reprise des violences dans la chefferie de Bahema Badjere en territoire de djugu dans la province de l’Ituri. Et ce, après l’incursion des miliciens de la codeco faisant état d’au moins 17 civils tués et plusieurs cases incendiées, le vendredi dernier, apprend-on de nos sources concordantes.
L’administration militaire qui a décidé de prendre en charge les funérailles de victimes, appelle les Ituriens à la prise de conscience, mais aussi à collaborer avec les institutions de la République pour une paix durable.
Le gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Johnny Luboya N’kashama , a mis à profit quelques notabilités de cette province sous l’état de siège en vue de sensibiliser les jeunes à quitter les groupes armés et participer au programme de développement de leur territoire.
Rappelons que dans le cadre de la consolidation des acquis de la paix en Ituri, l’administration militaire avec l’appui de la MONUSCO, avait organisé plusieurs rencontres visant à évaluer l’engagement pris par les groupes armés pour cesser les hostilités en Ituri et adhérer au processus de paix.
Il ne se passe pratiquement pas deux jours sans que des miliciens de la CODECO, Coopérative pour le développement du Congo, ne s’illustrent par des massacres dans la province de l’Ituri, dans le nord-est du pays.
Les membres de groupes armés affiliés à la Coopérative pour le développement économique au Congo (Codeco) sont à la base des massacres des civiles et surtout le déplacement de plus d’un tiers de la population de l’Ituri
La rédaction
