Avant de Clôturer ses conclusions, ce vendredi 19 avril 2024, la première ministre Judith Suminwa a reçu, le regroupement politique, « Les progressistes », de Samy Badibanga.
Dans une interview accordée à la presse au sortir de cet entretien, ce dernier a affirmé avoir puisé dans son expérience, en tant qu’ancien premier ministre, pour prodiguer quelques conseils à Judith Suminwa.
Quant à la configuration du prochain gouvernement, Samy Badibanga a plaidé pour que chaque province de la RDC soit représentée au sein de l’équipe gouvernementale.
« Nous avons vraiment insisté pour que chaque province puisse être représentée par un ministère au sein de ce gouvernement. Elle nous a également parlé des questions techniques telles que la corruption dans la justice. Elle a dressé un tableau complet de la situation actuelle dans notre pays. Nous avons fait des propositions qu’elle a prises en compte. Nous allons garder le contact avec son cabinet pour voir comment nous pouvons avancer plus en détails », a déclaré Samy Badibanga.
Il a par ailleurs insisté sur la compétence comme l’un des critères dont il faut absolument tenir compte dans la formation du prochain gouvernement. Pour Samy Badibanga, il faut éviter des gens qui viennent apprendre sur le tas.
« La compétence est l’un des éléments majeurs à prendre en compte pour la formation du gouvernement. Nous avons besoin d’un gouvernement efficace avec des membres qui ne sont pas là pour apprendre, mais qui ont une expertise à apporter et peuvent réellement contribuer. Notre pays a de nombreuses priorités, notamment sur les questions économiques et sociales, ainsi que sur l’agression que nous subissons. Nous avons un pan de notre territoire qui est occupé. Ce n’est pas le moment de venir pour apprendre à ce niveau-là, mais plutôt pour apporter un plus », a-t-il indiqué.
En termes des priorités du gouvernement Judith Suminwa, Samy Badibanga a cité entre autres les questions d’ordre social en général, particulièrement les questions économiques. Il a insisté sur l’importance de guérir la justice congolais qualifiée non sans raison de malade.
« Bien sûr, il faudra tenir en compte des objectifs économiques et sociaux. On a pu parler de la question de la justice. Tout le monde le sait et le dit comment est-ce que notre justice est malade. Mais, nous ne devons pas contribuer à discréditer notre justice, encore moins à la désacraliser, ce qui est le cas aujourd’hui par rapport à la Cour constitutionnelle », a-t-il conclu.
Ouvertes le samedi 13 avril 2024, les consultations des regroupements et partis politiques de la majorité parlementaire en vue de la formation du gouvernement se sont clôturées ce vendredi 19 avril.
