Lancés le 10 août, les travaux de la Commission paritaire banc syndical Éducation nationale – Banc gouvernemental se sont clôturés ce samedi 24 août 2024. Un compromis a été trouvé par les deux qui ont convenu de la rentrée scolaire le 02 septembre prochaine.
Le gouvernement de la République, représenté par le Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, le ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, le ministère des Finances, Doudou Fwamba, et celui du Budget, Aimé Boji, s’est engagé à appliquer une partie des accords passés tendant à améliorer les conditions socio-professionnelles des enseignants.
Pour acter cet engagement, ces membres du gouvernement et le porte-parole de l’intersyndicale des syndicats des enseignants de l’Education nationale, Godefroid Matondo apposé leurs signatures sur le communiqué final des travaux.
Dans son mot, la ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a remercié toutes les parties prenantes pour la participation active à ces échanges constructifs. Elle a affirmé l’engagement de son ministère à maintenir un dialogue permanent avec le banc syndical pour le bien-être des enseignants et l’amélioration du système éducatif congolais.
« Nous repartons d’ici avec la conviction renouvelée que grâce à l’impulsion de son excellence, Monsieur le Président de la République, le soutien de madame la première ministre Judith Suminwa, et avec la collaboration de toutes les parties prenantes, nous pouvons faire des avancées pour le bien de nos enfants et de notre nation. Nous restons resolus à transformer nos engagements en actions concrètes et à bâtir un avenir meilleur pour l’Éducation en RDC », a déclaré la ministre Raïssa Malu.
Dans son intervention, le
vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau a rendu hommage à tous les enseignants du pays, avant de les rassurer qu’avec le mode de collaboration mis en place, le gouvernement Suminwa va très prochainement améliorer de manière sensible leurs conditions de vie et de travail.
« Pour que nous ayons une politique éducative qui soit à la hauteur de la grandeur de notre pays, des enjeux et defis devant nous placés, il faut que nous puissions avoir des enseignants qui soient placés dans les conditions psychologiques optimales, des enseignants de qualité qui soient au rendez-vous de l’efficacité et des résultats. Agir pour l’éducation de nos enfants n’est pas une option. C’est un impératif. Nous n’avons aucun doute qu’avec la synergie mise en place, nous allons aboutir à une amélioration nette des conditions sociales de l’enseignant congolais », a conclu Jean-Pierre Lihau.
Il sied de noter que le contenu de cet accord n’a pas été révélé jusque-là. Les syndicalistes abordés au sortir de ces assises se sont juste réjouis que que le gouvernement ait accepté de leur ajouter quelque chose dans le salaire d’ici la rentrée scolaire.
L’occasion faisant le larron, les membres du gouvernement présents à cette cérémonie ont démenti la rumeur selon laquelle la gratuité de l’enseignement de base serait annulée. Ils ont rassuré l’opinion que la gratuité de l’enseignement primaire reste et restera d’application en République démocratique du Congo, étant donné que c’est une exigence constitutionnelle.