Coopération: l’IFC s’apprêtent à investir dans l’énergie et l’habitat
Le Ministre des Finances, Nicolas KAZADI et Monsieur Aliou MAIGA, Directeur Régional de l’Afrique de l’ouest et central de l’IFC ( International Finance Corporation), qui est la Société Financière Internationale, ont décrypté les multiples opportunités d’investissement, pour booster l’économie congolaise.
Au cours d’une réunion d’environ une heure, ce lundi 21 juin 2021 au cabinet du Ministère des Finances,
les opinions de ces deux grandes personnalités ont convergé sur le fait qu’il faut plus de financements dans l’énergie, et l’habitat pour recréer l’activité économique sur fond de la création de nouveaux emplois en utilisant la main d’œuvre locale.
En tant que principale institution de développement au service exclusif du secteur privé, l’IFC tient à se lancer à fond avec le gouvernement congolais. Que ce soit à propos de l’eau ou de l’électricité qui étaient à la base des discussions, les investissements importants se concentreront à la fois sur la production, le transport, et la distribution pour desservir le maximum de ménages en milieu urbain et rural.
En ce qui concerne l’habitat, il convient d’évoquer ici le concept de l’habitat moderne dans le cadre de la problématique démographique, dont l’importance du logement va sans nul doute crescendo, pour une double raison portant sur la déficience tant quantitative vigoureusement dénoncée, que qualitative dans la mesure où les constructions actuelles en RDC sont aux antipodes des normes standards. Le gouvernement congolais a donc du pain sur la planche étant entendu que la modernisation du secteur de l’habitat fait dorénavant partie des priorités du développement intégral voulu par tous.
L’habitat contemporain est tributaire de nouvelles normes architecturales qui guident les Etats esthétiquement sublimes. C’est pourquoi le Directeur Régional a recommandé des formations techniques spécifiques dans les écoles professionnelles consacrées aux métiers qui constituent en réalité le socle d’une véritable émergence.
Quoi qu’il advienne, le patron des finances conglaises a démontré toute sa disponibilité et flexibilité à travailler en synergie avec la Société Financière Internationale en vue d’arrêter la progression de la paupérisation en RDC, un phénomène totalement paradoxal au regard des richesses potentielles dont ce pays regorge.
L’IFC a réaffirmé sa détermination à poursuivre son partenariat avec la RDC comme c’est le cas avec d’autres pays. En tant que membre du groupe de la Banque Mondiale, cette organisation financière collabore avec des entreprises privées et consacre son capital, son expertise et son influence à l’élimination de l’extrême pauvreté à travers la promotion d’une meilleure répartition des richesses.
Finances/Rtncweb