Environ 150 pays sont réunis depuis le lundi 13 décembre 2021, à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour la Conférence des Nations Unies contre la Corruption. La République Démocratique du Congo y est représentée par la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo et le coordonnateur de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), rapporte une dépêche de la cellule de communication du ministère de la Justice.
Selon la source, la ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux de la RDC, Rose Mutombo a axé son intervention, au cours de ces assises, sur la nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption adoptée nouvellement en République Démocratique du Congo.
« Dans le cadre de la définition des politiques efficaces et coordonnées en vue de prévention de la corruption, une nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption a été adoptée en République Démocratique du Congo, intégrant les recommandations des états généraux. Qu’il me soit permis de féliciter ici l’Agence Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption, en sigle APLC et l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle, qui ont réussi, avec le concours d’experts d’autres institutions et structures, à revisiter ladite stratégie dans les différents axes à savoir la prévention, la détection, la répression et la coopération internationale », a-t-elle déclaré.
Dans son discours d’ouverture de cette Conférence, Ghada Waly, directrice exécutive de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a affirmé que pour vaincre la corruption endémique, il faut viser un changement fondamental des mentalités, qui rejette la corruption à tous les niveaux.
Les participants à ces travaux ont eu le privilège de suivi un message vidéo du secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres. Il a indiqué que cette conférence est une occasion de renforcer la coopération et accélérer l’action mondiale contre la corruption.
« Redonnons espoir et restaurons la confiance dans les institutions. Il est maintenant temps d’agir pour un avenir plus sûr, plus prospère et plus juste », a-t-il affirmé.
Plus de 2000 personnes représentant des gouvernements, des organisations régionales et intergouvernementales, la société civile, des universités et le secteur privé, participent en présentiel ou virtuellement à cette conférence qui se clôture le 17 décembre prochain.
Ils cogitent sur les voies et moyens de faire avancer l’action contre la corruption par le biais de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC) et renforcer les réponses d’intégrité à la pandémie de Covid-19.