La situation des femmes déplacées ayant fui la guerre imposée par l’armée Rwandaise sous label des terroristes du M23 reste critique à Goma et ses environs.
Depuis le début de l’escalade des violences dans la région du Nord-Kivu, les populations civiles, majoritairement des femmes et des enfants, ont été forcées de fuir leurs villages pour se réfugier dans des camps de fortune autour de la ville de Goma.
Ces camps, souvent sous-équipés et surpeuplés, peinent à répondre aux besoins élémentaires des déplacés, laissant beaucoup de familles dans une situation de détresse.
Fuyant les violences, ces femmes se retrouvent en errance dans la ville de Goma, en provenance des camps des déplacés où elles peinent à trouver de quoi se nourrir et subvenir à leurs besoins quotidiens.
Se confiant à RTNC.CD ce lundi 9 septembre 2024 , ces femmes expriment leur désarroi au regard de leurs conditions de vie précaires dans les camps.
Les témoignages recueillis ce lundi révèlent que les difficultés pour ces femmes ne se limitent pas seulement à l’insécurité alimentaire.En effet, elles doivent également faire face à des conditions sanitaires déplorables, un accès limité à l’eau potable, ainsi qu’à une absence de soins médicaux adaptés.
« Nous sommes ici depuis plusieurs semaines, sans assez de nourriture ni d’eau potable. Nos enfants tombent malades, et nous n’avons pas de quoi les soigner », déplore l’une des femmes qui s’est confiée à RTNC.CD.
Face à cette situation alarmante, ces femmes déplacées lancent un appel pressant aux ONG et organisations humanitaires, les implorant de leur venir en aide.
Elles demandent des interventions urgentes pour fournir de la nourriture, de l’eau, des abris, et des services de santé afin d’améliorer leurs conditions de vie dans les camps.
La situation à Goma illustre la gravité de la crise humanitaire qui sévit dans l’est de la République Démocratique du Congo, exacerbée par les combats entre les forces armées congolaises et les terroristes du M23.
En attendant une réponse de la communauté internationale et des acteurs humanitaires, ces femmes continuent de lutter pour la survie dans un environnement hostile et incertain.
Il est impératif que des actions rapides et coordonnées soient entreprises pour répondre à cet appel à l’aide afin d’alléger la souffrance de ces femmes et de leurs familles, prises au piège dans une crise rendant la situation de plus en plus préoccupante.