AFRIQUE : Négociations du grand barrage éthiopien de la renaissance: pas de compromis trouvé
Le suspens persiste encore dans la tripartite Égypte 🇪🇬 Soudan 🇸🇩 et Éthiopie sous la médiation du président en exercice de l’union africaine Félix Antoine tshisekedi.
Les trois parties trempent toujours dans les points divergents en dépit de l’appel du président tshisekedi à surmonter la pomme de discorde en vue d’un marché gagnant-gagnant; «
l’Union africaine au service du peuple pour l’Afrique que nous voulons.
Nous devons Cerner le fleuve Nil comme une source vitale des trois pays tenant compte des Intérêts globaux de toutes les populations.
Nos frontières ne doivent pas être considérées comme des barrières mais plutôt des canaux d’échanges commerciaux entre nos populations.
Ainsi, nous avons tous le défi de travailler en harmonie pour rencontrer les aspirations de centaines de milliers des populations de trois pays.
La mise en place d’un cadre de concertation permanent des trois pays s’avère nécessaire pour la sortie de crise.
Le fleuve Nil; un processus gagnant-gagnant pour l’agenda 2028.
Sachant que l’Afrique que nous voulons est celle débarrassée de tout conflit.
Ensemble Surmontons les écueils pour aller de l’avant.
Une Nouvelle dynamique avec une feuille de route consensuelle soumise à la contrainte temporelle est indispensable.
Je préconise l’ouverture d’une nouvelle page à l’issue de ces travaux.
Rallumons le feu de l’espérance», dixit Félix Antoine tshisekedi dimanche dernier devant les trois ministres des affaires étrangères de trois pays en conflit et quelque membres du corps diplomatique en poste en RD Congo 🇨🇩.
Les négociations ont débuté le samedi 03 avril au fleuve Congo hôtel à Kinshasa.
La clôture était prévue lundi 5 avril avec la lecture d’un communiqué final sanctionnant les travaux.
Cependant, les parties concernées qui travaillaient à huis-clos se sont vidées de la salle autour d’une heure du matin de ce mardi 06 avril à l’absence du président tshisekedi qui devait clôturer officiellement les négociations.
Pour rappel, l’Éthiopie construit le plus grand barrage d’Afrique appelé « grand barrage éthiopien de la renaissance », depuis 2011 sur le fleuve Nil à la frontière avec le Soudan. Et ce, sans accord préalablement signé avec son voisin le Soudan et l’Egypte, propriétaire du Nil.
Le chantier est à quatre vingt pourcent terminé.
La tension monte d’un cran depuis que les travaux ont atteints la phase du remplissage du réservoir de ce barrage éthiopien sur le fleuve Nil.
Caire déclare qu’il ne doit pas céder une seule goutte de ses eaux alors que le Soudan redoute la sécheresse qui chamboule déjà son activité agricole.
L’Éthiopie dit:« le barrage vise à faciliter 65 millions d’Ethiopiens à avoir accès à l’eau et l’électricité».
Jusque-là, aucun dirigeant de l’union africaine a réussi à mettre d’accord le Soudan 🇸🇩 l’Égypte et l’Éthiopie pour la signature d’un accord consensuel depuis le lancement de travaux de construction de ce barrage.
JMK777
John Mvuabika