Lors de la 60e réunion du Conseil des ministres tenue ce 26 septembre 2025, le gouvernement sous le leadership de la première ministre Judith Suminwa a abordé l’appréciation du franc congolais au profit du dollar américain.
D’après le compte-rendu de cette réunion, outre la stabilité macro-économique, le gouvernement congolais a relevé comme évolution majeure de ce phénomène : la pression constante de la masse salariale.
D’après le gouvernement, celle-ci « dépasse désormais la moitié des recettes courantes ».
Et comme conséquence de ce fait, elle produit la fragilisation des finances et la réduction de la capacité de l’État à investir dans les priorités de développement.
A en croire la même source, le comité de conjoncture économique réuni le 23 septembre dernier, a décidé de faire du contrôle rigoureux des effectifs un axe central des disciplines budgétaires.
» A travers la fusion et la poursuite sans interruption des opérations de contrôle menées par les ministères en charge respectivement de la fonction publique et du budget, l’objectif est d’identifier les doublons, les sureffectifs et les avantages induits afin de les corriger. Une telle démarche permettra non seulement de maîtriser durablement la masse salariale, mais aussi de dégager des économies significatives pour réorienter les ressources publiques vers les priorités sociales afin de consolider les acquis sociaux et d’améliorer le bien-être de la population « , a dit signifié la Première ministre citée par Jean-Lucien Bussa assurant l’intérim du porte-parole du gouvernement.
Pour la mise en œuvre des mesures citées, les ministres en charge de la fonction publique, du budget et des finances ont été instruits de l’application de ces dispositions et devraient en rendre compte dans le cadre des travaux sur la nouvelle politique salariale.