Ce Vendredi 20 Juin 2025, des citoyens congolais rapatriés d’Angola, ont bénéficié du Gouverneur Joseph-Moïse Kambulu Nkonko des titres parcellaires et un marché moderne pour marquer une étape essentielle dans le processus de leur réintégration durable.
La double cérémonie de remise a vécu à Tshilumba dans le groupement de Bena Kabiya, site où ils ont été établis. Il s’agit des succès du projet du haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés dont l’aboutissement coïncide ce jour avec la célébration de la journée mondiale du réfugié.
Abbé Professeur Elie Mulomba, chef de bureau de la fondation Kadima, structure de la mise en œuvre, en explique la portée.
« Ce projet répond à un besoin pressant de la population en matière d’échanges commerciaux mais aussi à l’impératif de favoriser les interactions entre les membres des différentes couches. Ce marché n’est donc pas simplement un lieu de commerce , il est un espace de rencontre et de dialogue, un symbole de paix et de collaboration. Ce titre c’est le contrat de concession perpétuelle qui dit beaucoup à chacun de nos compatriotes bénéficiaires : l’État congolais ne vous a pas oubliés, vous êtes chez-vous! », a-t-il dit.
Pour le HCR, ces initiatives constituent des réponses structurées aux besoins des personnes relevant de son mandat.
Docteur Jacques Dia Gondo qui en est le chef de la sous délégation dans la région a souhaité que « ceci constitue un socle d’une nouvelle vie améliorée de ces compatriotes ».
Le Gouverneur Joseph-Moïse Kambulu Nkonko qui a procédé à la remise de cet ouvrage ainsi que des titres des propriétés parcellaires aux désormais réinsérés, a indiqué qu’ « il s’agit d’un pas traduisant la volonté vers d’autres actions encore plus importantes ».
« Ce qui est très important pour nous, ici au kasai central , c’est de toujours afficher notre volonté, notre détermination à aller de l’avant, en commençant par quelque part. Aujourd’hui qu’on ait ce marché, pour moi, c’est une grande fierté. Parce que avec le marché la route est ouverte pour la construction d’autres ouvrages beaucoup plus importants et à caractère social », a-t-il soutenu.
Loins d’être de simples moyens de réinsertion, ces initiatives viennent également sceller l’acte de cohésion sociale et une réponse aux défis socioéconomiques d’anciens réfugiés.
Dieudonné Tshimanga Ntumba depuis Kananga









