Lors du débat général ouvert ce 23 septembre 2025, à l’occasion de la 80e assemblée générale des Nations-Unies, le Président Félix Tshisekedi a porté une fois de la voix de son pays, la RDC.
Alors que le monde fait face à plusieurs défis et crises de multiforme. Le Président Félix Tshisekedi a rappelé du haut de la tribune des Nations-Unies cette charte où il est interdit aux nations de recourir à la violence.
» (…)Le monde est désormais confronté à des crises multiformes et profondes. Les fondamentaux de la prévention se sont affaiblis et le droit international, jadis puissamment rappelé par la Charte des Nations Unies, qui enjoint les États à s’abstenir de recourir à la menace ou à la force, est trop souvent bafoué.
Notre système de sécurité collective en est ébranlé. Il ne saurait survivre à un sursaut de solidarité d’intérêts et de respect des règles », a-t-il évoqué.
Par ailleurs, il plaide pour la cause de son pays menacé depuis plus de 30 ans par les forces extérieures. Ces dernières pillent les ressources du pays, cherchent à effacer la mémoire des congolais.
» (…) Dans ce contexte, la rhétorique guerrière regagne du terrain et l’on assiste impuissant au retour des vieux démons, agressions armées, guerres de prédation des ressources et de conquêtes d’espaces vitaux qui n’épargnent aucun continent. Tandis que la guerre entre Israël et le Hamas ravage la bande de Gaza avec le risque d’une extension régionale, et que se poursuit le conflit russo-ukrainien, d’autres foyers s’embrasent au Yémen, en Birmanie et en Syrie. Le conflit armé qui perdure dans mon pays en est une illustration tragique. Depuis trois décennies, la paix et la sécurité sont brisées à l’est de la République démocratique du Congo. Cette guerre s’est muée en une entreprise prédatrice », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
» Elle dépasse depuis longtemps les seules dimensions militaires ou géopolitiques. Elle vise à piller nos ressources, effacer notre mémoire collective et détruire nos communautés. Les conséquences sont désastreuses. Des millions de morts, des familles décimées, près de 7 millions de déplacés internes, femmes et enfants pris pour cible, des villages rayés de la carte, des générations sacrifiées ».
Le Président Félix Tshisekedi attire l’attention de la communauté internationale sur ces crimes, qui ont été documentés, à l’en croire par les Nations-Unies à travers le rapport mapping.
Plus loin dans son allocution, il recommande la communauté internationale à agir face à ces massacres car, « leur silence est vu comme une complicité ».
