Insécurité à l’Est de la RDC : Joâo Lourenço et Uhuru Kenyatta attendus ce weekend à Kinshasa
Le Président Angolais Joao Lourenço et l’ancien Président du Kenya Uhuru Kenyatta sont attendus ce week-end à Kinshasa. En toile de mire, l’insécurité dans la partie l’Est de la République Démocratique du Congo, créée par les terroristes du M23 appuyés par la République du Rwanda.
« Médiateur désigné par la SADC et l’UA pour la désescalade entre la RDC et son voisin agresseur, le Rwanda, le président de l’Angola Joâo Lourenço lui arrive à Kinshasa ce samedi 12 novembre. Le programme de cette visite prévoit un tête-à-tête avec son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo » rapporte une dépêche de la presse présidentielle parvenue à RTNC.cd.
Après le Président Joao Lourenço, ce sera le tour de l’ancien président du Kenya , Uhuru Kenyatta, qui va aussi fouler le sol congolais ce dimanche 13 novembre 2022, pour une visite de travail de 48 heures . Ce dernier a été désigné facilitateur par l’UA dans le processus de Nairobi pour la paix et la sécurité dans la partie Est de la RDC, poursuit la source.
A Kinshasa Huru Kenyatta prévoit de rencontrer d’abord le chef de l’État Felix Tshisekedi Tshilombo en vue de préparer la rencontre de Nairobi III , avec les acteurs engagés dans ce processus de paix, la dernière semaine de ce mois.
Bien avant ces rencontres, le ministre des Affaires étrangères angolais Tête Antonio avait séjourné déjà à Kinshasa pour préparer cette visite qui s’inscrit dans le cadre de la relance du processus de Luanda. Après Kinshasa, il s’était rendu à Kigali où il a été reçu par Paul Kagame.
Pour rappel depuis mai 2022, les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 sont signalés dans le territoire de Rutshuru dont une vaste étendue est contrôlée par l’ennemi.
Depuis deux semaines, plus de 180 000 personnes ont fui les combats dans le territoire dans ce coin selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) et se sont amassés près de Goma, notamment dans le site de Kanyaruchinya.
Cette semaine, les autorités ont ouvert un nouveau site à Don Bosco Ngangi toujours dans le territoire de Nyiragongo afin d’accueillir de nouveaux déplacés qui continuent d’affluer. Ces déplacés s’ajoutent à plus de 200 000 autres qui avaient fui précédemment les affrontements entre l’armée et le M23.
La Rédaction