Le ministre des Hydrocarbures de la République Démocratique du Congo, Didier Budimbu, appelle les investisseurs du monde entier à postuler après le lancement des appels d’offres de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers
Le ministre congolais des hydrocarbures l’a dit au cours de la conférence internationale sur le pétrole à Dakar le jeudi 1er septembre 2022, rassurant l’opinion tant nationale qu’internationale de bien-fondé de ce marché lancé dernièrement à Kinshasa par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
«Nous savons tous qu’en Afrique, nous sommes complémentaires. la RD Congo, actuellement, est un grand marché, la Namibie, elle, dispose du gaz, dans la ville-province de Kinshasa je ne pense pas que plus de 10% de la population utilise le gaz, mais on pourra toujours l’utiliser ; c’est le grand marché où on pourra se compléter entre pays africains », a dit Didier Budimbu cité par la dépêche du ministère des hydrocarbures transmise à RTNC.CD
Et à lui de poursuivre:
«Les choses se dégagent des pays africains. On l’a même suivi à travers le président sénégalais, nous invitant à nous prendre en charge, parce qu’il y a beaucoup de choses. Transition énergique oui, mais qu’est ce que nous avons pour pouvoir transiter. Ce sont ceux qui en disposent déjà qui peuvent le faire. Nous avons plus de 600 millions d’Africains qui n’ont pas accès à l’énergie. Nous pensons que le moment est arrivé pour que nous puissions nous baser sur le développement du secteur des hydrocarbures »
Ainsi, le ministre des Hydrocarbures s’est engagé à attirer davantage les investisseurs en vue de relancer l’économie congolaise.
«Pendant ce temps, il n’y a que 4,5 % qui sont exploités par rapport à notre potentiel pétrolier. On s’est décidé de pouvoir attirer davantage les investisseurs ; c’est la mission que le chef de l’État m’a confiée et c’est ce que nous sommes en train d’accomplir», a-t-il renchéri.
Pour rappel, le président de la République a lancé le 28 juillet 2022 des appels d’offres de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers, estimés à hauteur de 22 milliards de dollars américains, à l’espace Kemesha dans la commune de la Gombe.
La rédaction